Interviewé par la radio privée Shems FM, l’entraineur de l’Etoile Sportive du Sahel Faouzi Benzarti est revenu sur ses deux précédents passages à la tête de la sélection de la Tunisie mais également sur une nouvelle éventuelle expérience avec les Aigles de Carthage.
« J’ai eu deux passages à la tête de la sélection et à chaque fois c’était très court. C’est comme si je suis une roue de secours ou un service SOS, on m’appelle pour débloquer la situation et calmer les supporters qui me réclamaient à chaque fois et une fois la tempête passée, on me remercie », explique Benzarti.
Interrogé s’il serait prêt à accepter d’entrainer l’équipe nationale encore une fois et sur le risque de voir son club de l’ES Sahel le retenir, Benzarti s’est montré plutôt intéressé par le poste de sélectionneur et a adressé un petit message à ses dirigeants. « Je ne dirais pas non, mais y a des choses à négocier tout d’abord. Il me faut un contrat de longue durée et je n’accepterais pas une mission de sauvetage. Pour mon club, il va finir par comprendre que c’est pour l’intérêt général que je vais partir au cas où on me propose le poste de sélectionneur. L’Etoile, l’Espérance, le Club Africain et tous les autres clubs doivent faire de l’intérêt de notre sélection une priorité », déclare Faouzi Benzarti sur les ondes de Shems FM.
Benzarti, 63 ans, avait auparavant dirigé la sélection des Aigles de Carthage à deux reprises. En 1994, après une défaite face au Mali (2-0) en match d’ouverture de la CAN, Benzarti a été nommé sélectionneur avec comme mission faire tout pour se qualifier au second tour. Le nul face au Zaire (actuellement la RD Congo) n’a pas changé la donne, la Tunisie quitte sa CAN dès le premier tour et Benzarti quitte la sélection. En 2010, l’entraineur le plus titré en Tunisie a disputé la CAN 2010 avec les Aigles sans pouvoir dépasser la phase de poules après avoir concédé trois nuls.
